|
|
|
|
|
|
L'écrivain espagnol Agustin Gomez-Arcos
est né à Almeria (Andalousie) en 1939. Après des études de droit, il quitte l'université
pour le théâtre. Comédien et metteur en scène, il joue le répertoire classique espagnol
et des pièces étrangères. Comme auteur dramatique et traducteur-adaptateur (La Folle de
Chaillot, Intermezzo de Jean Giraudoux), il a obtenu le Prix National du Théâtre Nouveau
(en 1960 pour Elections générales) et le Prix Lope de Vega (en 1962 et en 1966).
Certaines de ses pièces ayant été interdites, Agustin GomezArcos quitte l'Espagne en
1966. Il fait jouer en France dans des cafés-théâtres: Et si on aboyait, Pré-papa, Dîner
avec Mr. et Mrs. Q. Le Prix Hermès couronne en 1975 son premier roman écrit en français:
L'Agneau carnivore. Trois récompenses seront attribuées à son troisième roman
Ana Non : le Prix du Livre Inter (1977), le Prix Thyde Monnier (Société des Gens de
Lettres) et le Prix Roland Dorgelès (1978). Agustin Gomez-Arcos a publié également
Maria Republica (1976) et Scène de chasse (furtive) (1978). |
|
|
|
|
Deux romans,
L'agneau carnivore et Maria Republica ont fait d'Agustin Gomez-Arcos l'un
des jeunes écrivains français les plus remarqués. Ceux qui ont reconnu son
indiscutable talent ne seront pas déçus par Ana Non qui ajoute une dimension
à son auteur. Ana Paùcha, surnommée par elle-même Ana Non, était une femme
de la mer, du soleil et du bonheur, éblouie par son mari pêcheur et ses trois garçons.
Le mari et ses deux fils aînés sont morts à la guerre, le fils cadet est en prison. A
soixante-quinze ans Ana Non ferme la porte derrière elle pour entrepre,dre un fabuleux
voyage : elle va, en marchant, aller embrasser son fils en prison et lui porter un
gâteau pétri de ses mains; voyage vers le nord de l'Espagne, voyage d'amour et de mort,
d'initiation et de connaissance, voyage imaginaire plus vrai que le réel dont Agustin
Gomez-Arcos a entrepris de nous raconter les diverses péripéties. Ana Non offre
ainsi l'un des plus beaux personnages de femme de la littérature en même temps qu'une
étonnante allégorie de la condition humaine. |
|
|
|
( Quatrième de couverture ) |
|
|
|